đłïžâđ Selon une Ă©tude Ifop, 22% des personnes LGBT ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© victimes dâune agression physique Ă caractĂšre homophobe au cours de leur vie, câest-Ă -dire plus dâune personne sur cinq. Cela reprĂ©sente une augmentation de 5% par rapport Ă juin 2018. Le nombre de victimes de ce type de violence a doublĂ© lors des douze derniers mois.
đłïžâđ LâIfop note, toutefois, une tendance plus stable, voire Ă la baisse, pour les autres formes dâagressions depuis juin 2018. Le nombre de victimes dâinjures est en augmentation de 1% (29%), celui de destructions de biens reste stable (21%) alors que celui des victimes dâattouchements Ă caractĂšre sexuel est en baisse de 2% (22%).
đłïžâđ Les victimes interrogĂ©es ont permis Ă lâIfop de dresser un profil-type de leurs agresseurs. La majoritĂ© dâentre elles ont Ă©tĂ© agressĂ©es par un homme (78%) de moins de 30 ans (75%) Ă©tant accompagnĂ©, dans la majoritĂ© des cas, par un groupe (61%).
đłïžâđ Il est important de constater que peu de victimes se rendent en commissariat (27%) ou portent plainte (20%). Les victimes ont encore moins tendance Ă aller demander de lâaide auprĂšs dâassociations LGBT (19%).
đłïžâđ Lâaugmentation des violences homophobes poussent les personnes LGBT Ă adopter un mode de vie particulier. La majoritĂ© dâentre elles se sentent obligĂ©es de se cacher, de ne pas tenir la main de son ou sa partenaire en public (62%) et de ne pas sâembrasser (63%).